Les salons de musique du festival Les Suds 2020

Les salons de musique du festival Les Suds 2020

Depuis quelques années, la Villa J accueille les Suds, festival de musiques du monde, pour des salons de musique dans le jardin. Chaque année, des journalistes spécialistes des musiques du monde interviewent les musiciens du festival. Mais à édition exceptionnelle, moment exceptionnel ! Cette année les rôles seront inversés…

Retrouvez les salons de musique les 16, 17 et 18 juillet à 16h30 dans le jardin de la Villa J.
Nombre de places limité à 50. Pas de réservation.

 

 

Jeudi 16 juillet : PATRICK LABESSE & MANU THÉRON

Journaliste pour Le Monde, Patrick Labesse est également programmateur au Rocher de Palmer à Cenon, où il anime des siestes musicales, offrant une (re)découverte de l’histoire et de la modernité musicale de territoires au son des musiques du monde. Avec curiosité, humilité et passion, il interviewe chaque année les musiciens du festival… À son tour de se livrer au jeu des questions de Manu Théron.

Vendredi 17 juillet : FRANÇOISE DEGEORGES & VINCENT SEGAL

Productrice de l’émission Ocora – Couleur du Monde sur France Musique, Françoise Degeorges interviewe les musiciens du festival, avec ce don d’en extraire les plus précieuses paroles… Le temps de ce Salon particulier, elle passe de l’autre côté du micro pour se livrer, le temps d’une parenthèse de culture musicale, à Vincent Segal.

Samedi 18 juillet : LA RENCONTRE MEDIAPART AVEC EDWY PLENEL

« Le racisme nous étouffe, empêchant la société de respirer, de s’épanouir, d’avancer. Sa diffusion, sa contagion, son expression nous concernent toutes et tous, que nous en soyons victimes ou non. Car le racisme est une machine de guerre contre l’affirmation autonome de la vitalité populaire, le cheval de Troie de sa dépossession et de sa soumission.
En jetant en pâture des boucs émissaires, en accoutumant aux discriminations, en autorisant des violences, il répand le poison d’une inégalité naturelle, liée à l’apparence ou à l’origine. Et, dès lors, il légitime une remise en cause générale de l’égalité des droits. Toute tolérance envers le racisme est donc un pas de plus vers la catastrophe. Toute acceptation, silence, indifférence, minimisation, négation des crimes racistes, et d’autant plus quand ils sont commis par des représentants de la loi et de l’ordre, précipite l’avènement de pouvoirs autoritaires, remettant en cause les libertés et les droits fondamentaux. Loin d’être un combat annexe des enjeux démocratiques, sociaux ou écologiques, l’antiracisme en est le ressort universel car il proclame le refus intraitable des idéologies inégalitaires. » E.Plenel